Inside BAC #8 : Chantal Dumas
18-08-2015

Pour lancer une nouvelle saison, il faut un électrochoc. Une déclaration forte, des mots bien sentis, une envolée lyrique qui saura porter les joueurs durant la rude préparation physique qui met à mal les organismes et les volontés... Quoi de mieux qu’un entretien privé avec Madame la Présidente ? Inside BAC #8 : Chantal Dumas, c’est parti et ça décoiffe !

Prénom : Chantal
Nom : Dumas
Surnom : Madame Doumdoum, la reine mère
Date de naissance : 4 septembre 19... Aïe, pas la tête !
Poste : Dirigeante (Derrière la buvette, aux entrées, à l’école de rugby, aux festivités, aux réunions...)

Présenter Chantal est un exercice périlleux. Il est difficile d’être exhaustif à propos de cette hyperactive boule d’énergie mais, surtout, il est impératif de ne pas la fâcher. En effet, elle a la réputation (méritée s’il en est) d’avoir la main leste. Ceux qui la côtoient depuis leur enfance comme ses deux fils et votre serviteur ont souvent senti la cuisante douleur d’une baffe bien ajustée... Et la différence de taille ne l’impressionne pas, elle a une belle allonge !

La « Queen Mum » blanzatoise, qui apprécie autant les chapeaux les plus divers que son homologue de Buckingham Palace, c’est aussi une voix qui porte, au sens propre comme au figuré ! Soyons honnêtes, les plus nouveaux au Blanzat Athlectic Club n’ont pas connu la période pas si lointaine où ses diatribes étaient la première chose que l’on entendait lorsqu’on s’approchait à moins de 500 mètres du stade les dimanches après-midi... Les années l’ont peut-être un brin assagi ! Mais cela rend ses soufflantes d’autant plus marquantes !

Cela dit il serait évidemment injuste de réduire Chantal à quelques doigts et cordes vocales. Injuste et dangereux (Relire le premier paragraphe si besoin). Elle est surtout un point d’ancrage du club, tant comme soutien indéfectible de son moustachu de président que via ses très nombreuses responsabilités et actions au BAC. Un bourreau de travail toujours fidèle au poste, parfois même au prix de sa propre santé... Attention aux feignants lorsque l’ouragan Chantal débarque !

Mais trêve de lieux communs, place au « One to one » avec notre « roux-porter » favori, l’ami des stars, Sébastien Champroux !
Chantal Dumas

Stade de Poteaux : Chantal, tout d'abord que t'as procuré ce maintien du club obtenu sur le fil la saison passée ?

Chantal Dumas : Le maintien m'a procuré de la joie et de la fierté pour notre club. On est monté la saison dernière et pour nos entraineurs, j'aurais été triste de redescendre en première série.

SdP : Que t'inspire le comportement récent des équipes Cadets et Juniors ?

CD : Le comportement de nos cadets et juniors montre que nous avons une très bonne école de rugby car tous ces jeunes joueurs jouent ensemble depuis longtemps… Donc au passage, merci à Didier Darne et à tous les éducateurs du club !

Chantal Dumas

SdP : D'où vient cette hyperactivité et où trouves-tu cette énergie pour être sur quasi tous les fronts ?

CD : Mon énergie est dans les gênes. Ma mère et ma grand-mère étaient comme ça : On a une pile wonder dans le corps ! Je voudrais rester tranquille ne rien faire, mais voilà j'ai l'impression de m'ennuyer. Quand je ne suis pas de permanence de buvette ou d'entrée, je regarde le match mais d'un bout du terrain à l'autre... Je ne fais pas comme les supporters classiques qui se mettent à un endroit et y restent... Alors je me pose des questions : Suis-je normale ? Qui a la réponse ?? Il faut faire avec et me prendre comme ça !!

SdP : Hormis les classiques et connus ronflements de notre Président lorsqu'une troisième mi-temps s'est un peu prolongée, as-tu une petite anecdote croustillante sur notre Doumdoum national, notamment lorsqu'il était joueur ?

CD : A l’époque, l'entrainement Séniors était le mardi et le jeudi. L’équipe était qualifiée en 8èmes de finale du championnat de France et, du coup, Bernard jouait le match la nuit... Donc le jeudi dans le lit, il sautait, me donnait des coups de pieds et d'un coup... Paf, un marron !! Du coup, je me suis levée en ayant mal à l’œil mais un peu d'eau et hop je me recouche... Le lendemain en me levant pour aller au boulot j’avais un œil au beurre noir !! Obligée de mettre des lunettes de soleil ! Je vous dis pas le reste et les commentaires de mes copines ! Et puis il y a aussi le coup de l’alliance perdue au Puy au bout de 3 mois de mariage....

SdP : Avec du recul, que penses-tu de cette superbe phrase « Vous êtes jumeaux depuis quand ? » en parlant de Jordan et son frère jumeau, phrase qui t’as valu la redoutée distinction d’Il a dit qu’il a dit d’Or ?

CD : Avec du recul je me suis rendu ridicule avec cette question, il faut réfléchir des fois avant de parler ! J’espère que Jordan en rit encore et j'en ai gagné la bête à cuite ! Elle a passé de belles vacances chez les Doumdoum la saison dernière !

Chantal Dumas

SdP : Quinouche a insisté pour que je te demande si tu te souvenais de l'épisode où tu les avais emmené cherché chez lui Ben Sabatier qui avait préféré esquiver un gros arrosage ?

CD : Oui, je me souviens. On était au club house, c'est la maman a Benoit qui nous a dit qu'il était parti alors on a pris la voiture de Doumdoum pour descendre à Cébazat ! La voiture était pleine, et arrivé chez Ben c'est sa sœur qui a ouvert, elle a dit « Il est dans sa chambre ». On l'a chargé dans la voiture à l'arrière de force et on est remontés au stade poursuivre la soirée !

Note de la rédaction : Aventure qui avait entrainée la création de la regrettée BAT, la Brigade Anti Tafioles du BAC...

SdP : Que penses-tu du rajeunissement de l'équipe dirigeante ?

CD : De la jeunesse dans les dirigeants, cela me rappelle quand je suis arrivé au club il y a déjà 37 ans. La jeunesse amène de nouvelles idées, plus de motivation et il faut bien renouveler le club. A un moment les anciens doivent laisser la place...

Chantal Dumas

SdP : Que souhaites-tu pour le club pour les années à venir ?

CD : Je voudrais bien revoir le titre de champion d’Auvergne à Blanzat, avant que nous laissions nos places justement à la jeunesse !!

SdP : Pour finir, la traditionnelle dernière question : Est-ce que tu es un petit chaude ?

CD : Non, je ne vois pas de quoi tu parles... Si... Des fois ça m'arrive et ça se voit car je deviens toute rouge ! Deux ou trois Get et boum, la Mère Dumas est beurrée !! Voila fin des questions pour moi, encore merci pour cette interview. A bientôt !

SdP : Merci à toi !