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Inside BAC #6 : Alain Denizard Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
14-02-2014

Tel Guillaume Bastide à l’apéro ou Polo Do Carmo dans un regroupement, elle disparaît et réapparaît sans cesse et est toujours là où on l’attend le moins. Qui ça ? Notre célèbre rubrique Inside BAC dont le sixième numéro vous propose un poignant entretien entre deux des dirigeants les plus imbibés, heu pardon impliqués, du BAC.

Prénom : Alain
Nom : Denizard
Surnom : Ben
Date de naissance : 17/02/1956
Poste : Pilier, talonneur, trésorier

Alain, surnommé Ben pour  des raisons qui dépassent le commun des mortels, c’est un peu le héros de fiction du club. Bien sûr,  le BAC ne manque pas de personnages connus : Tarzan, Chipsman, le Gentleman Cabrioleur ou encore Sébastien  « Looping Murdoch » de l’Agence Tout Risque, l’auteur de l’interview ci-dessous. Mais là, c’est le niveau d’au-dessus, les super-pouvoirs mélangés à la schizophrénie...

En effet, Ben cumule deux identités secrètes :

  • Obenix, le gaulois qui est tombé dans la marmite quand il était petit mais n’a jamais réussi à en sortir... Ni même essayé !
  • Denizarro, l’homme normal de jour devenant le pourfendeur l’oppression, ou plutôt des pressions, de nuit.

De plus, il est toujours accompagné de son Bernardo à lui, discret mais efficace comme l’original, Christian  « Le Siam » Bérard (qui porte d’ailleurs la moustache d’Astérix, preuve qu’il suit la schizophrénie de son acolyte). Quelle meilleure preuve de sa double nature ?

Vous trouvez cette présentation un brin lèche-botte alors que vous êtes habitués à une plume acerbe et moqueuse ? C’est oublier bien vite qu’Alain est le trésorier du club et qu’il me doit 12 ans de primes de matchs impayées ! Je préfère ne pas prendre plus de risques et laisser Sébastien procéder à l’interrogatoire !

Alain Denizard

Stade de Poteaux : Alain, peux-tu nous faire un petit retour en arrière sur ta carrière sportive au sein de notre cher B.A.C ?
Qu’est-ce qui t’as amené à prendre tes fonctions au sein de l’équipe dirigeante ? Et notamment cette fonction si importante de trésorier ?
Alain Denizard : La fonction de trésorier n’est pas une fonction si importante quand on a un poisson pilote comme Doum Doum 1er.
Je suis arrivé à l’âge de 23 ans, en 1979, tout frais émoulu de mon club de foot de Vaux Estivareilles et j’ai joué dans ce BAC qui ma fait chavirer l’âme et le cœur jusqu’en l’an 2000 en tant que pilier gauche, talonnier, pilier droit et en fin de carrière deuxième ligne (de soutien). J’ai eu l’honneur de faire quelques « piges » en équipe première, notamment en troisième division, mais l’essentiel de ma carrière fut dédiée à la réserve avec laquelle j’ai eu la fierté de ramener le premier titre de Champion d’Auvergne Honneur au BAC, toutes équipes confondues, dans les années 80. Le président officiait alors avec talent en tant que ¾ centre.  M’enfin, à 44 ans j’ai jugé, pour mon malheur mais pour le bien du rugby, qu’il fallait que je délaisse les prés de ce beau monde de l’ovalie. Attention, mes qualités étaient plus la vaillance que la qualité de jeu, j’avais d’ailleurs reçu la fatidique statuette du 1000ème ballon échappé par mon ami, deuxième ligne de devoir, Guéguette. Lorsque j’ai arrêté, je me suis dit qu’il fallait donner aux jeunes qui arrivaient ce que l’on m’avait apporté et qui restera gravé dans ma vie. J’ai donc commencé, au milieu des années 80 en même temps que je jouais, à être dirigeant « organisateur-participateur » des festivités avec notamment l’incontournable et apprécié Yoyo (mâle-arbitre). Et puis quand Doum Doum 1er and familiy ont pris les rênes de notre BAC, je suis devenu son trésorier. Autant dire que nos sorts d’entrée et de sortie sont liés !!

SdP : Peux-tu revenir sur l’organisation des 50 ans du club et ton ressenti sur les manières dont les festivités se sont passées ? Pour avoir été à tes côtés une grande partie de l’après-midi j’ai pu vivre des moments d’émotions et de retrouvailles entre anciens qui ont semblé assez émouvantes et réjouissantes pour beaucoup. Quel ont été pour toi les 2-3 points forts de cet anniversaire ?
AD : 1/ Le travail professionnel et Ô combien convivial, depuis Octobre 2012 jusqu’à ce fameux mois de juin 2013, d’une équipe pluridisciplinaire des 12 « Quincagénosaures » de toutes générations, plus Doum Doum 1er, qui a permis de rassembler plus de 600 personnes pour un banquet et une soirée émotionnellement lumineuse. Mais aussi la participation de toutes celles et ceux, dirigeantes, dirigeants, joueurs ou sympathisants qui aiment le Gaulois gravé sur le maillot jaune et noir.
2/ La grande famille Blanzatoise des plus âgés aux plus jeunes, qui s’est chaleureusement retrouvée, le cœur et l’âme revigorés, les yeux dans les yeux, souvent humectés de la chaude joie des retrouvailles.

Alain Denizard

SdP : Comment juges-tu le parcous du club sur ces 5-6 dernières années ?
AD : Tel le monstre du Loch Ness, on a vu la tête au top niveau avant qu’elle ne s’enfonce dans les turpitudes de la profondeur du classement. L’expérience acquise depuis 34 années, du niveau national de troisième division jusqu’aux bas-fonds du niveau régional, font que je reste assez prudent. Ce que je sais c’est que de  fortes personnalités de joueurs ont marqué favorablement et permis de maintenir à flot, sur le terrain, notre équipe durant ces dernières années. Chaque nouvelle année du club est un vrai combat de survie sur le terrain comme à l’extérieur. Mais je crois en la famille des joueurs du BAC qui sur le terrain se défend comme une meute de loups et qui, en dehors, pour nous aider, via les différentes festivités, se comporte comme des louves protectrices. Et pis y à la famille Doum-Doum et sa secte de dirigeants pour tout encadrer !

SdP : Comment trouves-tu l’équipe de cette saison qui va essayer de permettre au club de tenter de se maintenir à un niveau plus en phase avec la vie sportive du club ? En espérant construire pour pouvoir jouer un cran au-dessus un jour ?
AD : Quelqu’un m’a dit, un de ces dimanches soirs au Club House avant « le dernier » : « Lors de la belle victoire à Puy-Guillaume, lorsque tu es allé féliciter les joueurs, il semblait que tu avais l’œil humecté... ». Et bin oui c’est vrai, signe que ce groupe de joueurs première et réserve me plaît. Pour le cran au-dessus, avant tout évitons le « cran d’arrêt », qui fut si tranchant par le passé, vivons humblement le moment présent et after we will see !!

Alain Denizard

SdP : On connait aussi le fameux Obénix, fier et irréductible supporter Jaunard, peux-tu nous en dire plus sur cette passion dévorante ? Est-ce que certains week-end ne sont pas trop difficiles à gérer entre les jaunes et bleus, les jaunes et noirs, le jaune et le houblon, entrecoupés de parties de pêche au lac du Guéry, nombreux voyages pro à l’étranger dans des pays où ça sent bon la Vodka, tout ça accompagné de l’attention portée à ta famille ??? Quel agenda tu dois avoir par moments !
AD : Outre l’aspect incontournable de mon agenda professionnel, ma ligne de conduite est celle décrite par  mon ami Biquet : « Travailler sérieusement sans se prendre au sérieux »... Que ce soit dans la « pneumatie », «  l’ovalie » ou la « Gauloiserie » : « On peut lâcher les chevaux quand les chapeaux sont vendus » ! Ma vie jusqu’à cette 57ème et future 58ème année est basée sur l’amour, l’amitié,  la confiance, la crédibilité, la sincérité, la fidélité et la convivialité... C’est ce que je retrouve dans toutes les cérémonies citées comme le Guéry, la St Cochon, le rallye des caves de St Bonnet, les repas avec les Ultra Vulcans, les « after works » Polonais, Roumains, Teutons, Serbes, Italiens, Espagnols...
Côté famille, avec ma Yoyo (femelle et pas arbitre), mes 2 fils et 5 petits enfants, je resterais ici discret même s’ils restent ma priorité.
Quant à Obénix, c’est un personnage à part !! Comme le disent mes amis « Tu es le Joe Canavaro (fils à Joe) de l’ASM, même quand ils disent qu’ils ont mal joué, tu soutiens par fortes paroles qu’ils ont été les meilleurs ». Est-ce mon talon d’Achille ? Et bin je m’en fous car même si la flèche de la stupidité me touche, elle ne m’abat bas par Toutatis et foie Jaunard  d’Obénix !! Quant à la gestion jaune et bleu, jaune et noir, je dirais que je suis un Jau « nard+ noir » et j’assume la gestion avec la compréhension de mon président Doum-Doum et de la caste dirigentale du BAC.

SdP : Qu’aimerait tu dire aux gens qui font vivre le club ? Les joueurs de cette saison, les coachs, le Président et ses dirigeants ?
AD : Que c’est un grand plaisir et une grande fierté que de les accompagner dans cette belle aventure ovale.

Alain Denizard

SdP : Les troisièmes mi-temps sont certes importantes, mais on sait aussi que les déplacements en bus à l’extérieur permettent de vivre des moments forts entre copains et souder tout un groupe, peux-tu nous raconter une petite anecdote de déplacement à ton époque ?
AD : Il y en a quelques unes mais peut être une des plus « ésotériques » a été lorsque durant notre épopée en troisième division. Au retour d’un match, à une heure avancée, pour étancher une soif intempestive de ses voyageurs et peut-être éponger la sienne, notre vaillant chauffeur, pour s’arrêter devant un estaminet, a fait « greffer » des branches de platanes au travers des vitres latérales de son splendide autobus... Il a fallu s’enquérir d’un maître tronçonneur pour délivrer l’autocar de ce maladroit écart ! Pour nous point de soucis puisque, durant l’interlude, on enquillait de l’anis !!

SdP : On te connait bon vivant et pilier de la fameuse bande des « anciens briscards » traditionnellement présente lors des réputées troisième mi-temps blanzatoises, alors on connait un peu la réponse à l’avance à la traditionnelle et ultime dernière question : Ben, es-tu un petit chaud ?
AD : D’un point de vue humain, même si mon apparence est froide, en grattant un peu, mon intérieur apparait chaud pour celles et ceux que j’apprécie. Après, pour le côté dégustatif, cela dépend si je la « prend » au rétroactif whisky, vodka, palinka, schnaps ou aux bières, ricard, vin de toutes catégories plus faciles à maîtriser par un « déglutissement volontaire et salutaire »... M’enfin dans les deux cas de figure, c’est bin la gueule de bois et donc on ne peut point dire que je ne sois pas un « chtiot » chaud !!

 
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