Stade de Poteaux : Bonjour Bernard. Vous êtes la première personne à apparaître dans notre magazine sans être dans l'effectif actuel du BAC. Vous attendiez-vous à cette interview ? Bernard Dumas : En réponse à ta première question, je suis très flatté d'être aujourd'hui au centre de cette interview (plutôt qu'au centre de la ligne de 3/4 ou même de la 3ème ligne blanzatoise) et c'est une bonne surprise. SdP : L'équipe de Blanzat fait cette année sa meilleure saison depuis des années. Etes-vous satisfait de ses résultats et de son état d'esprit ? BD : Pour ce qui est des résultats de notre équipe, je suis en effet très content de notre parcours depuis ce début de saison. On a eu de grosses satisfactions avec notre victoire à Massiac, à Manzat, notre gros score face à Massiac et les nettes victoires enregistrées chez nous. Des satisfactions aussi avec nos bonus défensifs à Dompierre et à Pérignat mais quelques désillusions notamment à Varennes. Malgré tout, quel plaisir de disputer les premières places et quelle fierté d'avoir retrouvé l'invincibilité sur notre stade depuis le début de saison. Quant à l'état d'esprit, c'est super de se sentir dans un tel groupe qui vit très bien ensemble, qui montre de l'envie et de la fierté et qui nous laisse un souvenir impérissable d'un week-end à Super Besse. SdP : Quelles sont vos attentes concernant la fin de saison de vos protégés ? BD : Compte tenu de ces résultats et de l'effectif actuel, il est évident que nous devons viser maintenant une des deux premières places afin de monter en 1ère série. Certes, il ne faut pas s'enflammer mais ceci est largement à notre portée. En tout état de cause, nous serions très déçus de ne pas figurer dans les quatre premiers et de disputer au moins une demi-finale. Mais attention, rien n'est fait ! SdP : En tant que président, vous avez connu quelques saisons que l'on peut sans conteste qualifier de noires, voire de calamiteuses ou encore de catastrophiques. Cela a-t'il été compliqué à encaisser, de l'autre côté de la main courante ? BD : Effectivement, gérer un club c'est beaucoup de boulot et, croyez-moi, c'est beaucoup plus facile à faire quand on voit que ce qu'on fait sert à quelque chose et porte ses fruits. On n'a jamais de certitude et les bons résultats de nos joueurs sont les seuls indicateurs qui nous prouvent que nous ne nous sommes pas trompés. Et, de plus, ce sont la plupart du temps les seuls remerciements que nous en avons et d'ailleurs que nous attendons. SdP : Nous venons de parler de moments difficiles, alors continuons en évoquant un fléau qui touche le club. Cette année, à de nombreuses reprises, la buvette comme le club house ont été prises d'assaut par les anciennes gloires du club. Ces briscards, en majorité moustachus, vident les réserves d'alcool disponibles avec une application indéniable. Vous sentez-vous concerné par ce phénomène ? Des solutions peuvent-elles être trouvées ? BD : En effet, j'ai cru remarquer ce désastre économique et, bien que je me sente concerné (c'est en tout cas ce que m'affirme Chantal au vu de ronflements qu'elle juge un peu fort), je ne sais pas trop que faire. Une seule chose est sûre, il n'est pas question d'exclure ces personnes du club (house), ni de perdre les matchs afin de leur éviter ces pénibles libations. SdP : Nous terminons par une ultime question qui permettra à notre lectorat de mieux vous connaître : T'es pas un p'tit peu chaud ? BD : Oh si, sur de nombreux points! SdP : Nous vous remercions, cher président, de vous être prêté à cet exercice. | 
