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Inside BAC #2 : François Filippi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
12-03-2010
Voici la deuxième édition du déjà fameux magazine Inside BAC. Après vous avoir présenté un trois-quarts, nous nous intéressons aujourd’hui à l’un de ses hommes de l’ombre qui écument les mêlées et autres regroupements. Qui d’autre que François Filippi pouvait incarner cette face du jeu ?

Prénom : François
Nom : Filippi
Surnom : Marseillais
Poste : Pilier gauche ou deuxième ligne
Naissance : 1 janvier 1973
Résidence : Ceyrat

François Filippi est devenu en quatre ans passés au club l’une des figures de l’équipe. Son accent marseillais et son abnégation légendaire tant sur le terrain qu’au club house en ont rapidement fait l’une des coqueluches des supporters. Son seul défaut sur le terrain est peut-être sa constante hésitation entre le combat à outrance et le beau jeu quoi qu’il en coûte. Certains psychologues de comptoir semblent penser que cet état de fait révèle un joueur rêvant du poste d’ouvreur mais avec des qualités techniques qui l’ont cantonné au cinq de devant. Nous sommes bien évidemment en désaccord avec un tel point de vue montrant une méconnaissance totale du jeu et du joueur. D’ailleurs, nous ne l’évoquerons pas dans ces lignes.

François est également parfois un leader. Preuve en est qu’il a créé dès son arrivée au club la fameuse BAS, Brigade Anti Soif, avec l’aide son acolyte de toujours, Julien Bousquet, et d’une caution locale, Loïc Quinet. Leader aussi sur le terrain puisque le brassard lui a parfois échu, malheureusement sans réussite puisqu’il fut toujours envoyé dans les rencontres les plus difficiles. L’on se remémore d’ailleurs un déplacement aux Martres-de-Veyre qui, à lui seul, fait de notre homme l’un des capitaines au goal average le plus négatif de l’histoire du club.

Aujourd’hui libéré de telles obligations, notre Marseillais est un joueur calme et posé. Sans doute est-ce le résultat d‘un équilibre familial sans failles. Oui, nous entendons déjà les railleurs émettre l’idée que madame dirigerait d’une main ferme la maison autant que la carrière de son mari. Leurs questions désobligeantes sur la personne qui porte la culotte nous écorchent déjà les oreilles. Mais loin de l’équipe d’Inside BAC l’idée de mettre en ligne de telles ignominies : Nous ne galvauderons pas nos principes surtout si cela doit nous valoir de lourde représailles de la part de la dame incriminée !

François Filippi

Stade de Poteaux : Bonjour François, et merci de vous prêter au jeu. Pas trop stressé de vous retrouver sous le feu des questions de notre équipe journalistique ?

François Filippi : Bien au contraire. Je dois même vous avouer que j'attendais ce moment avec impatience. Il faut dire que j'ai trouvé le premier opus particulièrement intéressant.

SdP : Tout d'abord, un mot sur la saison de l'équipe et sa situation actuelle au classement. Etes-vous surpris du parcours du BAC ?

FF : Non pas surpris mais un peu déçu. Force est de constater que nous avons raté notre début de saison et que nous n'avons pas su profiter du nouveau système comptable avec bonus. Il en résulte une place logique dans le ventre mou du championnat, bien loin de nos objectifs initiaux.
Néanmoins nous pouvons nous féliciter, une année de plus, de l'intégration de nouveaux éléments au sein de l'effectif.

SdP : Quelles sont, à votre avis, les objectifs que Blanzat peut espérer atteindre lors cette fin de saison ?

FF : Comme je l'abordais précédemment, le championnat de France me semble désormais hors de portée. Il faut donc, je pense, se concentrer sur cette quatrième place afin de participer aux phases finales régionales. Cette épreuve constituera une très bonne répétition pour l'année prochaine.

SdP : Quelques mots sur vous maintenant. Vous êtes actuellement au zénith de votre carrière, éclaboussant le terrain de votre classe. Mais les observateurs attentifs ont pu remarquer que vous n’êtes plus forcément aussi impliqué qu’à une certaine époque. Quelques entrainements en moins par ci par là, des échauffements un peu tronqués... Alors, on est en droit de se demander combien de saisons encore auront nous la chance de vous voir évoluer sur les terrains ?

FF : Je constate avec délectation que rien n'échappe à vos services. Il est vrai qu'il y a quatre ans, si mes souvenirs sont bons, j'étais en lice pour le concours d'assiduité qui m'avait échappé au prix d'une entorse acromio-claviculaire.
Depuis deux ans, je suis plutôt inscrit dans le programme du joueur DPT (Double Papa Trentenaire). La conséquence directe en est l'octroi d'un unique bon de sortie pour l'entraînement par les autorités compétentes. A noter toutefois que les mesures restrictives concernant les déplacements à l'extérieur en bus semblent s'alléger.
Pour ce qui est de l'échauffement, j'ai été sensibilisé à l'entretien des mécaniques de précision. D'où peut être l'impression d'échauffement tronqué. Par contre, je profite de cette tribune pour dénoncer l'exercice catastrophique de la ligne face au coach. Je le cris haut et fort : C'EST POURRI.

SdP :
Vous êtes remonté de la seconde ligne au poste de pilier gauche. Deux postes de guerrier, certes, mais aux attributions différentes. Une préférence ? Une raison à ce changement ?

FF : Choix Cornélien. La seconde ligne, ce sont les oreilles qui frottent. C'est l'immense privilège de relever la cathédrale dans les moments difficiles. La première ligne, c'est le contact direct avec l'inconnu, cet échange de regards avant la première mêlée, cet impact. Je pense qu'une fois que l'on a goûté à cette sensation, à cette entrée dans la caste de la première ligne, il est très dur d'en sortir. Et puis quel plaisir de porter le numéro 1, le numéro par lequel tout commence.
Pour définir la raison de ce changement, je serai tenté de vous orienter vers le staff. Néanmoins, je pense que ma polyvalence et les besoins du club en sont la source. Aujourd’hui force est de constater que les postes de la première ligne ne sont plus attrayants et que l’évènement même de la danse à seize est galvaudé. Il en résulte que les premières lignes sont des denrées de plus en plus rares.

SdP : La première chose pour laquelle vous vous êtes fait remarquer à Blanzat a été votre faculté à vous intégrer immédiatement au club. Diriez-vous que vous aviez les qualités idéales pour vous adapter au BAC ? Si oui, lesquelles ?

FF : Je dirai que le BAC avait les qualités idéales pour intégrer un nouveau joueur.

SdP : Quelle est l'actualité récente et les prochaines échéances de votre groupement bien connu, la BAS (Brigade Anti Soif) ?

FF : On peut dire que l’exercice 2010 est parti sur un rythme soutenu. Nombreuses séances, à l’instar des entraînements de l’ASM, ont été délocalisées et les initiatives foisonnent. Si plusieurs actions sont menées de façon dispersée, certains évènements permettent de rassembler les forces vives du groupement.
A noter toutefois que pour des questions de salubrité et d’ordre publiques, ces séances plénières doivent rester occasionnelles.

SdP : François, merci de votre temps et de votre franchise. Bon chance pour le prochain match !

 
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